QUEL TYPE D’ACCUEIL POUR LES HUMAIN E S ?

Préambule :

« Si tu viens pour nous aider, tu perds ton temps. Mais si tu viens parce que tu penses que ta libération est liée à la mienne, alors… Commençons à travailler ensemble. »

 

QUOI FAIRE À PARTIR DE NOTRE POSITION VÉCUE ?

 

Notre expérience et nos observations nous amènent à penser que le comportement destructeur des humain e s envers la terre et les terrien ne s, nous le devons, non pas à notre « nature » animale ou à une quelconque « nature humaine », mais à notre culture.

Au-delà de critiquer les méfaits visibles ou cachés des cultures anthropocentrées, de l’exploitation animale, etc, nous en dénonçons les structures. Notre position vécue nous permet de ne plus servir, directement ou indirectement, certaines structures toxiques et destructrices.

 

SE DONNER UN MOYEN CONCRET DE LES FAIRE DISPARAÎTRE

 

Depuis maintenant un an, nous expérimentons-vivons des accueils humains plus atypiques. Des rencontres, plus ou moins passagères, délestés de toute `éducation’.

Nous avons pu observer et vivre que les visites « pour voir », les visites pour « sensibiliser » , mais aussi les accueils pour « aider » n’avaient comme finalité de maintenir qu’une seule chose, inscrire les rapports sociaux entre animaux dans une relation de type éducateur-éduqué ou dominant-soumis.

Nous avons appris collectivement, d’aides en visites, à échouer. Échouer à nous faire comprendre. Échouer à faire comprendre les intentions de l’association, les zones de confort des animaux, l’inscription de leurs histoires dans un contexte plus général, etc.

Les problèmes rencontrés n’ont pas vraiment été des problèmes de relations ou de communications, mais de position et d’organisation.

Ainsi, nous n’avons donc plus rien à « enseigner ».

 

MOINS CHERCHER À COMPRENDRE LES RÉPONSES, QUE CHERCHER À COMPRENDRE LES QUESTIONS !

 

Désormais, nos intentions sont de favoriser des accueils où des personnes volontaires vont donc apprendre spontanément sans aucune intervention spécifique à ajuster leurs regards puis à s’ajuster au mieux au milieu écologique et social dans lequel elle il apparaît et va vivre un temps.

Au mieux peut-on accompagner parfois dans ses apprentissages celui-celle qui apprend.

Vivre en autonomie dans l’interdépendance, avec en tête ce qui est juste, qui répond à trois critères simultanés fondamentaux : « la nature », la quantité et le moment.

 

 

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